Je me suis rendu à plusieurs reprises aux Etats-Unis, à New York, San Francisco, Los Angeles, Chicago, Minneapolis… Chaque voyage me laisse plus perplexe sur ce gigantesque pays que nous, Européens, comprenons mal. C’est un pays de contrastes, où se côtoient les gens les plus raffinés et les plus brutaux, les plus riches et les plus pauvres, les paysages les plus époustouflants et les plus laids. C’est un pays de démesure, où tout est « trop ». C’est, je crois, un pays du passé qui malheureusement continue à s’auto-détruire sans aucune prise de conscience du mal qu’il se fait. Au-delà de ces banalités, il reste que c’est un des endroits où je me sens le mieux au monde. (Je n’y ai pas séjourné sous le règne du bouffon Trump.)